Tuesday, August 09, 2005

Presentation on research for DEA (MPhil) 2004

INTRODUCTION
...... Le but de mes recherches est de déterminer l’étendue du commerce à cette époque, d’analyser des moyens de transports employés, la variété de produits transportés par des négociants maritimes et finalement de savoir quel genre d’homme pratiquait de commerce et dans quel cadre politique, c’est à dire est-ce, l’Etat jouait un rôle dans le commerce maritime?

Je pensais qu’une bonne source d’information sur le commerce maritime ne serait pas seulement des sources littéraires mais les sources archéologiques, c’est à dire les épaves qui se trouvent au fond de la mer. A mon avis une épave, quand elle est bien conservée, est un trésor d’information. Je voulais donc collecter des renseignements sur des épaves trouvées dans la méditerranée. Malheureusement les fouilles sous-marines sont assez rares pour des raisons diverses et même quand une fouille est effectuée les rapports de fouilles ne sont pas toujours publiés. Par exemple, l’Ephorat grec a surveillé un millier d’épaves dans les eaux grecques mais seulement quatre-vingt nous sont connues. Je pense qu’il a une grande quantité de vestiges au fond des mers qui pourrait nous aider à mieux connaître le commerce maritime à l’époque classique mais évidemment il faudrait plus de fouilles afin d’en profiter. Pour mes recherches, je me base sur une cinquantaine d’épaves trouvées dans la méditerranée et en mer Noire. Elles était fouillées par des organisme d’archéologie sous marins tels l’Ephorat grec, le GRASM français et the Institue of Nautical Archaeology basé à Texas. Toutes ces épaves ont été datées d’une manière approximative d’entre l’extrême fin du sixième et quatrième siècle avant notre ère.



I

Tout d’abord, il faut dire que certaines de ces fouilles nous apprennent beaucoup sur les types de vaisseaux employés par les négociants maritimes et je voudrais en parler brièvement. Avant les résultats de ces fouilles sous-marines nous avions qu’une idée très vague des vaisseaux employés car nous en entendons parler rarement dans les sources littéraires et ne possédons que quelques représentations artistiques ; il y avait une représentation d’un navire marchand du cinquième siècle dans la tombe Della Nave, à Tarquin en Italie et nous avons trouvé il y a quelques année une représentation sur un morceau de vase attique daté d’environ 520. Des fouilles sous-marines nous permettons de connaître le matériel utilisé dans la construction de navires marchands, leur taille et parfois nous permettons de réaliser une reconstruction du navire. Par exemple, une épave, connue sous le nom de Kyrénia, trouvée en 1986 dans les eaux cypriotes a été complètement reconstruite au début des années quatre-vingt à Athènes et a ensuite effectué le voyage entre Athènes et Rhodes. Grâce à ces travaux nous savons maintenant que les bateaux marchands de l’époque classique étaient construits de chêne et du pin, portait un seul mât à voile carré. Nous pouvons dire aussi maintenant que des bateaux marchands de tailles variables naviguaient à cette époque. L’épave de Kyrénia était un petit caboteur d’environ vingt tonnes mais nous avons trouvé des épaves qui était capables de transporter plus de cent tonnes. Parfois des ustensiles de cuisine et d’autres affaires personnelles ont été trouvées dans la coque de ces épaves ce qui nous aide à spéculer sur le nombre d’équipage. Dans l’exemple de l’épave de Kyrénia, des bols et des tasses ainsi que des épées en fers ont été trouvés sous la coque et nous pensons que l’équipage consistait à quatre au cinq homme. Il faut dire qu’un centre nombre d’historiens pensent que l’équipage des navires marchands pouvaient consister à jusqu’à une vingtaine d’hommes ex. Glotz. Dans le Contre Lacritos de Démosthène Hyblésios commandait un bâtiment à vingt rames. Par ailleurs des pointes de flèches ont été trouvées enfoncées dans la coque et nous pensons que ce bateau a coulé suite à une attaque de pirates. D’autres objets peuvent nos donner aussi un aperçu de la mentalité de négociants maritime à cette époque. Dans cette dernière épave, il y avait aussi un louteria. D’autres ont été trouvés ailleurs dans ce qui était le monde grec. Cette vase est normalement utilisé dans les rites religieux. Dans l’épave de Textas Burnu (Turquie) récemment étudié par the Institue of Nautical Archaeology, les plongeurs ont trouvé deux ophtalmoi. Ces ophtalmoi ont déjà été trouvés dans des épaves de trierèmes et conservés à Athènes mais jamais sur une épave de bateau marchand. Nous pensons que ces disques représentaient les yeux du bateau et le protégeaient. Je pense que la présence de ces objets pouvait avoir un sens religieux et ce serait intéressant de l’étudier.


II
Mais avant tout, ce sont les navires et les amphores qu’ils transportaient qui nous apportent des renseignements le commerce lui-même. J’ai répertoriait donc les sites et le contenu des épaves afin de savoir ce qui était transportait à cette époque et d’essayer de voir qui commerçait avec qui.

Comme j’ai déjà mentionné, des épaves grecques ont été trouvées un peu partout dans la mer égéenne, en Italie, en France, en Espagne, en Turquie, Chypre et près des côtes du Proche Orient ainsi qu’en mer Noire. Ceci est la preuve même que des produits grecs était exportés un peu partout dans les bassin méditerranée. Des fouilles ont été effectuées sur des dizaines d’épaves dans les eaux grecques et ont montrées l’importance du commerce entre le Grèce continentale et les îles. La mer Noire contient plusieurs épaves grecques et nous savons par des sources littéraires que le commerce entre cette région et la Grèce était très importante surtout en ce qui concerne l’approvisionnement d’Athènes en blé. Plusieurs épaves de l’époque archaïque et classique ont été trouvées près des côtes du sud de la France et en Espagne. Elles contenaient des amphores grecques d’attique, de Chio, et de Corinthe. Des tuiles et des blocs de marbre grec figuraient aussi parmi les trouvailles. Il est évident donc que les liens commerciaux soit directs soit indirects existaient entre le Grèce et Massalia à l’époque classique. Nous ne pouvons pas dire qu’un tel navire a fait voyage entre la Grèce et la France mais il y a des indices qui suggèrent que ceci est au moins possible. Dans un discours de Démosthène nous rencontrons deux négociants maritimes marseillais à Athènes qui étaient soupçonnés avoir envoyé des fonds à Marseille. Nous savons donc qu’il existait un commerce entre pays lointains. J’essaye également de montrer dans mes recherches que ces négociants maritimes naviguaient de nuit et parfois même pendant l’hiver ce qui est jusqu’aujourd’hui considéré peu probable. Et je le pense évident qu’ils voyageaient en haute mer. Nous voyons des bateaux sur la mer la nuit dans l’Odysée : (Télémaque Od XVI 345-385). Thucydide parle à plusieurs reprises des expédition militaires pendant les moi d’hiver II, 69, III, 88, IV 50, VIII, 35. Et dans les plaidoyers de Démosthène, la possibilité de naviguait l’hiver est mentionné (Dem., C Dionysodoros et C. Lacritos) et nous rencontrons deux négociants qui se trouve à deux jours de terre et la nuit. Les archéologues de Nauticos Corp., et de l’Institute of Nautical Archaeology ont récemment surveillé une épave à 320 km de Chypre à une profondeur de 3 kilomètres.

Comme vous devez le savoir déjà les amphores était utilisées principalement dans le transport du vin mais elles était aussi utilisées dans le transport d’autres produits tels l’huile d’olive et des poissons sechés. D’autres produits alimentaires tels des fruits et des noisetiers était transportés dans des sacs Comme je viens de dire des amphores grecques ont été trouvées un peu partout dans le bassin méditerranée. Mais je suis un peu frappé par la variété de marchandises qui était transportait par les négociants à cette époque ; les fouilles effectuées sur les épaves en Grèce et ailleurs ont révélé une variété surprenante de marchandises. A part les amphores les plongeurs ont remonté beaucoup de poterie, des ouevres d’arts tels de figurines rouges, des figurines en terre cuite, des figurines en bronze (Porticello), des tasses et des assiettes décorées, vaisselle fines (Pointe Lequin), des tasses en bronze, des pichets, des bols, des pelikai, des askoi, des lampes vernies, etc., Des produits lourds ont aussi été trouvés dans les épaves : dans la golfe Saronique et en Chypre, par exemple, nous avons trouvés une cargaison de tuiles de Laconie, et près de Nauplie une cargaison de meules à grain, à Porticelo en Espagne nous avons trouvé des lingots de plombs des mines de Laurion.



III
J’arrive alors aux hommes et à la question à savoir qui était des négociants maritimes. Un certain nombre d’historiens, notamment Hasebroke et Clerc, sont de l’avis que le commerce maritime athénien était presque exclusivement entre les mains des étrangers, surtout métèques. Il est vrai que la plupart de sources soutiennent cette dernière thèse mais je suis de l’avis que un certain nombre d’Athéniens participaient directement au commerce maritime. Hérodote nous avait parlé d’un riche Lesbien qui transportai un cargo du vin en Egyte (L’Enquête II, 135) et Lysias nous parle d’un riche propriétaire des Bosphore qui a envoyé son fils à Athènes avec une cargaison de blé et de l’argent à investir dans le commerce maritime (Lysias, Trapez 42). En fait, dans les plaidoyers des orateurs attiques et ailleurs j’ai pu trouver une douzaine d’Athéniens qui participaient au commerce : parmi eux sept investissait de l’argent dans les voyages, mais les six autres étaient des négociants qui transportaient des marchandises sur un navire. Un citoyen athénien nommé Nicoboulos (Dem., Contre Panténétos, 6) et un autre nommé Timosthènes du dème d’Aegilia (Dem. Contre Timothée, 31) pratiquaient le commerce maritime. Léocrate dans le Contre Léocrate du même orateur était athénien. Il y avait aussi les trois frères, Erasiphon, Erasistratos, et Eraton dans l’Affaire de Confiscation.
Finalement, je voudrais considérer le rôle de l’Etat dans le commerce et ici nous nous trouvons dans un sujet difficile et les avis sont très partagés. Il est pensé par de nombreux historiens que l’Etat ne jouait aucun rôle dans le commerce maritime. Je ne suis pas de cet avis et pense que l’Etat s’occupait plus que l’on pense du commerce. Nous savons que l’Etat prenait des mesures de garantir l’approvisionnement de la cité en blé et d’autres graines. Par les plaidoyers de Démosthène nous savons que les convois de blé étaient parfois escortés par des navires de guerre. Athènes a aussi conclu des traités commerciaux avec d’autres Etats ex. les rois Satyros et Leucon I des Bosphore. On a des raison de croire qu’il existait un droit commun international en lisant le Contre Zénothémis. En regardant les lois commerciales il me semble évident que l’Etat essayait de faciliter le négoce. Toute une série de lois diki emporikoi qui protégeait le négociant : premièrement les litiges étaient jugé rapidement afin d’assure le départ des navires marchand, des personnes coupable de préjudice contre un négociant était passible de l’emprisonnement (C. Apatourios) et plaignant devait payer une amande en cas de non recevoir (C. Lacritos). Finalement Xénophon avait conseillé au gouvernement d’Athènes d’organiser sa propre flotte marchande.

L’Etat ne possédait pas une flotte marchande mais protégeait le négociant maritime afin d’assurer un approvisionnement à Athènes. Je pense que l’Etat avait d’autres intérêts à protéger à part les céreales.

1 comment:

Anonymous said...

Bonjour,
Je possède une amphore achetée aux environs de Marmaris dans les années 70 que je suis désireux de vendre pour cause de départ à l'étranger.
Pensez vous qu'elle ait un intérêt ? Je peux vous adresser une image.

Merci d'avance de votre réponse.

m.vg@wanadoo.fr